JoĂ«l Dicker a Ă©tĂ© recalĂ© par tous les Ă©diteurs pendant 5 ans. Câest le jour oĂč il a arrĂȘtĂ© dâĂ©crire pour plaire⊠quâil est devenu best-seller. Ă 18 ans, il ne savait pas quoi faire de sa vie. Il aimait lire. Ăcrire. Dessiner. Les animaux. Mais il nâĂ©tait pas trĂšs scolaire. Il tente le théùtre Ă Paris. Cours Florent. Et il se rend compte que non⊠il nâa pas le feu sacrĂ©. Il admire les autres. Mais lui, il ne vibre pas. Alors il rentre Ă GenĂšve. Et sâinscrit en fac de droit. Par sĂ©curitĂ©. Par raison. Et lĂ , un dĂ©clic. Il commence Ă Ă©crire ses premiers romans pendant les cours de droit. Un par an. 1. EnvoyĂ© aux Ă©diteurs â refusĂ©. 2. DeuxiĂšme â refusĂ©. 3. TroisiĂšme â encore refusĂ©. 4. QuatriĂšme â toujours pas. 5. CinquiĂšme â la mĂȘme chose. Pendant 5 ans, il essuie des refus. Pendant que ses camarades prĂ©parent le barreau, lui Ă©crit des histoires que personne ne veut lire. Un jour, il se projette dans le futur. Il sâimagine, 40 ans plus tard, avocat, costume impeccable, enfants autour de lui qui lui demandent : âPourquoi tu nâas jamais tentĂ© ta chance comme Ă©crivain ?â Et il imagine rĂ©pondre : âParce que jâavais peur.â Câest lĂ quâil comprend. Ce nâest pas le barreau qui lâappelle. Câest lâĂ©criture. MĂȘme si ça ne rapporte rien. MĂȘme si ça fait mal. Alors il refuse la voie toute tracĂ©e. Il devient assistant parlementaire la journĂ©e. Et il Ă©crit la nuit. Mais cette fois, il arrĂȘte dâĂ©crire pour plaire. Il arrĂȘte de penser aux Ă©diteurs. Il arrĂȘte de vouloir faire le bon livre. Il Ă©crit le *vrai* livre. Celui qui lui ressemble. Ou plutĂŽt⊠celui qui parle de tout sauf de lui. Celui quâil aurait voulu lire. Et lĂ , tout change. âLa vĂ©ritĂ© sur lâaffaire Harry Quebertâ explose. Best-seller. Traduit. AdaptĂ©. RĂ©compensĂ©. Ce que les gens voient, câest la rĂ©ussite. Ce quâils oublient, câest : â 5 annĂ©es de refus. â 5 romans jetĂ©s. â Des centaines de nuits seul face Ă son Ă©cran. Et pourtant, jamais il ne sâest senti aussi vivant. Car chaque Ă©chec lui rappelait quâil Ă©tait sur le chemin. Pas celui des autres. Le sien. Il aurait pu devenir avocat. Il a prĂ©fĂ©rĂ© devenir libre. Nâattendez pas la permission pour suivre ce qui vous fait vibrer. Valorisez vos Ă©checs. Ils sont les empreintes de votre chemin. Et la preuve que vous ĂȘtes encore en train de vous battre.